Les rutilances du jour
forment un bûcher
sur le terre des hommes
des femmes et des enfants
les rutilances du jour
il n’y a que moi qui les vois
répandre leurs éclats de feu
partout sur le monde
le jus de leur lumière
éclate comme un citron
qu’on écrapoutit
contre le mur du réel
les rutilances du jour
ont beau brûler à l’os
il n’y a rien à faire
il n’y a que moi qui les vois
Christian Girard (c) 2012
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