Dessin: Jacques Bref
Phrase: Christian Girard
(c)2010
lundi 24 mai 2010
vendredi 14 mai 2010
J'ai poussé des crayons
Jusqu'au bord du suicide
Jusqu'au bord du canyon
Qui donnait sur mon vide
Christian Girard (c) 2010
vendredi 7 mai 2010
Londres tu es une Dame
Ton coeur d'or bat sous tes collants déchirés,
Des autobus sillonnent ton regard triste et cerné
Ta coiffe est un cerceau de lumières que je ne suivrai jamais,
tes architectes étaient complètement fous
tes constructeurs étaient complètement saouls
et les punks et les acid houses
scintillent parmi tes bijoux fanés.
scintillent parmi tes bijoux fanés.
Londres, Lady écarlate, tes rues sont rouges de sang
Ils t’ont abusée, ma chérie, et couverte de boue
et c’est tout au fond de tes entrailles que j’ai bu ma tasse de péchés
Parmi des Chinois qui jouaient aux cartes
En buvant des rasades de bagosse boostée
Ton urine est une rivière aux parfums de bière et de gin
Ton enfer est en été, ton éclosion, printanière
Septembre est ton purgatoire et Noël, ton paradis
Et quand, l'été, tes rues puantes se font laver par la pluie,
Tu t'en vas oublier ta douleur à l'ombre au fond d'une ruelle
Et c'est alors que tes yeux se rallument mon amour
et qu’à nouveau ils étincellent.
Shane MacGowan(c)1989
Trad. Christian Girard
mardi 4 mai 2010
samedi 1 mai 2010
lundi 26 avril 2010
Dans la pile
"J'ai beaucoup à dire, rien à expliquer" JJR
Ce JJR c'est Jean-Jules Richard. Je ne sais rien de ce type sinon qu'il a écrit des romans dont personne ne parle aujourd'hui. La référence me vient de Patrick "Bison Ravi" Straram dont personne ne parle guère aujourd'hui. Enfin trouvé! Au Comptoir du livre pour quelques $. Ajouté à cela, Contes Gouttes de Plume Latraverse, roman que je voulais relire, qui se trouve aussi dans la pile et dont je reparlerai plus tard. Pour l'instant, laissez-moi vous partager ce début de roman de Jean-Jules Richard, roman intitulé Journal d'un hobo et qui fut publié par la défunte et légendaire maison d'éditions Parti Pris en 1965.
Des années que ça dure, cette vie d'appétits!
Tel un courrier des Incas, ma fonction consiste à dévaler d'une ville à l'autre pour l'embrasement, le soir venu, des étoiles filantes.
Mangeur d'air; hobo : crève-faim professionnel. Au moral comme nature, de corps et d'idéal, ès lettres et sciences.
Hobo! mot anglais qui donne "hoboes" au pluriel et musique en français si l'on sait respirer l'amour entre les pauses et l'harmonie entre les notes.
Aux États-Unis comme au Canada, le hobo se balade sur les trains de marchandises de préférence, pour le plaisir et à l'oeil. Moi, comme les sorcières irlandaises, je me promène sur la queue des comètes. C'est rose et gai, triste, désopilant et triste encore. Tâche surhumaine où je ne suffis pas à la besogne et, sans y être jamais allé, parfois je m'ennuie de Paris. Ce Paris parfait où l'on voyage sur le pouce d'un lit à l'autre sans s'occuper des horaires.
Ce JJR c'est Jean-Jules Richard. Je ne sais rien de ce type sinon qu'il a écrit des romans dont personne ne parle aujourd'hui. La référence me vient de Patrick "Bison Ravi" Straram dont personne ne parle guère aujourd'hui. Enfin trouvé! Au Comptoir du livre pour quelques $. Ajouté à cela, Contes Gouttes de Plume Latraverse, roman que je voulais relire, qui se trouve aussi dans la pile et dont je reparlerai plus tard. Pour l'instant, laissez-moi vous partager ce début de roman de Jean-Jules Richard, roman intitulé Journal d'un hobo et qui fut publié par la défunte et légendaire maison d'éditions Parti Pris en 1965.
Des années que ça dure, cette vie d'appétits!
Tel un courrier des Incas, ma fonction consiste à dévaler d'une ville à l'autre pour l'embrasement, le soir venu, des étoiles filantes.
Mangeur d'air; hobo : crève-faim professionnel. Au moral comme nature, de corps et d'idéal, ès lettres et sciences.
Hobo! mot anglais qui donne "hoboes" au pluriel et musique en français si l'on sait respirer l'amour entre les pauses et l'harmonie entre les notes.
Aux États-Unis comme au Canada, le hobo se balade sur les trains de marchandises de préférence, pour le plaisir et à l'oeil. Moi, comme les sorcières irlandaises, je me promène sur la queue des comètes. C'est rose et gai, triste, désopilant et triste encore. Tâche surhumaine où je ne suffis pas à la besogne et, sans y être jamais allé, parfois je m'ennuie de Paris. Ce Paris parfait où l'on voyage sur le pouce d'un lit à l'autre sans s'occuper des horaires.
Jean-Jules Richard -1965
À chercher dans le seconde main car épuisé.
http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/richard-jean-jules-395/
http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/richard-jean-jules-395/
Christian Girard
jeudi 1 avril 2010
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