vendredi 30 juillet 2010

Le misanthrope imaginaire, c'est moi!

Christian Girard (c) 2010

dimanche 11 juillet 2010

sans titre

J'ai le regard furieux
d'un ange au chômage
et mon sang fait naufrage
sur le miroir du monde

Christian Girard (c) 2010

samedi 10 juillet 2010

UN DE PLUS

Il y a trop de poèmes
qui nous parlent
de poésie

Christian Girard (c) 2010

jeudi 1 juillet 2010

La vérité sur la Guerre de Troie


Dans l’Iliade Homère a fait du rapt d’Hélène
Le vrai feu aux poudres des chicanes troyennes.
Sans vouloir critiquer la beauté de son chant
Nous savons aujourd’hui qu’il était dans le champ.
Il avait negligé un détail d’importance
C’est que le rapt d’Hélène (O! Quelle manigance!)
Dissimulait en fait un conflit de marchands-
Le commerce des oeufs en était le ferment.
Au nez et au grand dam de tous les gens de Sparte
Troie avait voulu mettre son cul sur la carte
En usurpant pour soi le plus grand monopole
Du plus blanc derivé des produits avicoles.
C’est ainsi que naquit la célèbre escarmouche
Qui fascine à jamais les enculeurs de mouches.
Mais grâce à ces derniers nous détenons des preuves
Expliquant les débuts de cette usine à veuves.
Il faut savoir bien sûr que des fouilles récentes
Ont permis d’exhumer une pub arrogante.
C’est un simple panneau qui créa cet émoi.
Sur ce panneau est écrit: JAMAIS D’OEUFS SANS TROIE!

Christian Girard (c) 2010

Casse-tête (poème de jeunesse)

Notre amour est peut-être
Un fameux casse-tête
Mais je voudrais au moins
T'entendre admettre
Que le morceau de mes mains
S'assemble à merveille
À celui de tes seins

Christian Girard (c)  199...

jeudi 24 juin 2010

LES SOMBRES RUES LONDONIENNES (POGUÉSIES 2)




J’aimais me prom'ner dans la bris' de l’été
Sur Dalling Road, ses bordées d’arbres morts,
Boire avec mes chums au Hammersmith Broadway
Délicieux vieux jours de soûl'ries en-allés.

Quand l’hiver revenait j’aimais tell'ment ça 
Les pubs, les tavern's où l’on perdait notre temps
Les vieux qui chantaient “When The Roses Bloom Again”
Et qui bourgeonnaient comm' des feuill's au printemps.

Astheure quand revient l’hiver je n' support' plus le frette
Qui déboule dans les rues autour du temps des Fêtes
Je suis mal amanché et n’ai plus une maudite cenne
Pour errer dans les sombres rues londoniennes.

Et chaque fois que reviennent les premiers jours d’été
Ça me ramène à la place où les fous sont enfermés
Et drogués jusqu’à l’âme avec le regard creux
Et à combien tout cela ne vaut plus rien à mes yeux.

Shane MacGowan (c) 1984

vendredi 4 juin 2010

SAINT-ROCH

Pigeon mort
Poulet Fusée

*

un quêteux égraine
son chapelet
sur une chaîne
à cadenas

Christian Girard (c) 2010