lundi 16 août 2010

À MON TI BOBO

Dans mon œil une poutre
Est venue s'introduire
N’ayant rien d’autre à foutre
Je l'ai pris pour t'écrire :

Les oiseaux chantent faux
Le parfum de leurs cris
Est celui d’un rameau
Tout sec et tout pourri.

Dans mon vieux poulailler
Mes phénix sont rôtis.
Mes poules ont pogné
Oh ! mon dieu, des caries !

Ti-bobo, ti-bobo
Que je gratte et regratte
En écrivant ces mots
Combien je te regratte.

Christian Girard (c) 2006

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