Toujours à rêver
d’une fin du monde
je fais de ma tête
une table rase
et je me récure
à grands coups de brosse
le moindre racoin
dans mon petit crâne
avec ça j’arrive
à tout oublier
à oublier que
l’avenir est mince
que l’avenir est maigre
que l’avenir a faim
et qu’il fait la quête
au coin de ma rue
et je perds ainsi
presque tout mon temps
chaque soir dans les
craques du sofa
Christian Girard (c) 2010
3 commentaires:
Au ras des estomacs, le vide de la faim; mais rassasiés des mots du poète. De bien bons mots pour ce texte.
Merci Louise! Et merci aussi pour la carte!
:)
Christian
;-)...
Enregistrer un commentaire