Mielleux fantôme hallucinant
Je n'ai pas les mots du jazz
Ni les mots du temps
Je n'ai que mes dents
Qui sont celles d'un crâne de pirate
Étendu et tordu à tous les vents
Ces vents qui n'en font qu'à leur tête
En cavalerie lâchée lousse
Dans les déserts de nos villes
Ces vents de têtes de morts
Qui font pleurer les arbres
Et grincer les petits enfants
Qui transforment en usine
L'oeil lourd de l'horloge
Quand la lune encore nue
Attend qu'un des leurs
Vienne la froisser en passant
Christian Girard (c) 2015
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