Nous avons nos rations de lavandes
nos hivers pimpés d’amertume
et des reflux de rêveries mal digérées
la viande en nous
cherche à noyer les fantômes
à broyer les murmures
de leur immanence
nous prendrons le train qu’il faudra
celui de tous les désastres
admirant les paysages
comme du monde
Christian Girard (c) 2014
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